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Jusqu'à présent, nous avons supposé le modèle strictement unilatéral ; ce qui correspond à un attachement instantané des adatomes aux marches depuis la terrasse inférieure et à un attachement impossible depuis la terrasse supérieure.
Nous nous proposons maintenant d'abandonner cette hypothèse et de prendre en compte un effet Ehrlich-Schwoebel fini.
Dans ce régime que nous appellerons « bilatéral », une analyse d'échelle multiple similaire à celle effectuée dans le cas unilatéral peut être faite.
À l'ordre dominant, elle conduit à l'équation dynamique suivante pour l'évolution du méandre :
où la mobilité effective des adatomes s'écrit ici :
Bien que cette équation soit qualitativement différente de celle trouvée dans le cas unilatéral (que l'on peut retrouver en prenant la limite
d+ = 0 et
d-
+
), le comportement dynamique reste très similaire. Comme précédemment, une structure cellulaire prend naissance, conduisant à la formation de doigts allongés.
La longueur d'onde de cette structure correspond toujours à celle du mode le plus instable linéairement :
Comme
fs
1, la structure ici formée dans le cas bilatéral a une longueur d'onde plus grande que dans le cas unilatéral. Comme précédemment aussi, la relaxation par diffusion de ligne forme des structures plus « douces » qu'avec la diffusion de terrasse.
À temps long (i.e. pour plus de
400/fs
monocouches déposées), la rugosité du méandre suit une loi de puissance avec le même exposant que dans le cas unilatéral :
w
t1/2.
Figure:
Taille des plateaux en fonction de l'effet Ehrlich-Schwoebel. Les résultats analytiques sont représentés en trait plein, les symboles correspondent aux résultats numériques :
se rapportent à la diffusion de terrasse tandis que
concernent la diffusion de ligne.
|
De plus, aux extrémités des doigts, des plateaux apparaissent et comme précédemment, un calcul analytique permet de relier la taille de ces plateaux avec l'importance de l'effet Ehrlich-Schwoebel. Dans le cas où la diffusion de ligne domine le processus de relaxation (
DLa
DS
), on a :
où
/2 est la taille des plateaux,
=
/(
+ d+ + d-) et I est la même fonction que dans l'équation [
].
Dans le cas où la diffusion de terrasse domine les effets de relaxation (
DLa
DS
), on trouve :
De nouveau, ces résultats analytiques sont en bon accord avec le comportement obtenu numériquement (fig.[
]).
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fred
2001-07-02